Tournoi du Havre 2014

‘. Vendredi 31 octobre 2014
 
Ce jour si spécial, ce jour où l’on célèbre dans la soirée, veille de la Toussaint, Halloween. L’étymologie du mot Halloween appartient strictement à la langue anglaise, sans aucun rapport avec le gaélique ou toute autre langue celtique. Son nom actuel est une altération de « All Hallows Eve », qui signifie littéralement « le soir de tous les saints », c’est-à-dire la veille de la fête chrétienne de la Toussaint. Comment ça, j’ai à peine écrit 4 lignes que déjà je m’égare ? Pardonnez ? Pardonnez ? Un peu de culture ne fera de mal à personne (« Personne » c’est un pote à moi qui vit dans le 9-2).
 
Donc, en cette soirée d’Halloween, voilà que Pierre, Clément (à la place du mort), Karim et Bastien partent pour un long périple, semé d’embuches (d’après Météo France et Evelyne Dhéliat). D’ailleurs, à noter qu’en ce soir de « tous les saints », il n’y en a pas un seul dans la voiture (j’entends par là de « seins » pour celles et ceux qui n’auraient pas suivi). En effet, Domi’ préfère passer son week-end à dormir sous la couette avec 42 de fièvre que de venir se peler les doigts dans un patelin nommé « Le Havre ».
 
A noter que nous ne sommes que 4 dans la voiture, pour un tournoi qui va se jouer à 5 contre 5. Les joueurs de Paris se prendraient ils pour des Allemands ? Ich bin ein Berliner. Non non, c’est juste qu’Orphée nous rejoindra plus tard dans la soirée, la nuit, la matinée, on ne sait pas trop, et Antonin qui lui nous rejoindra, dans la soirée, la nuit, la matinée… Pas du tout en fait.
 
En effet, nous apprenons sur le trajet que ce dernier, alors à Orléans vers 19h00 s’est rendu à Paris, mais a oublié les clés de chez lui (à Orléans du coup – je précise une nouvelle fois, pour ceux qui n’auraient pas encore compris la feinte des seins) l’empêchant de nourrir son chat, d’arroser sa plante fétiche et surtout récupérer ses affaires de Tchouk. Désastre. C’est le sujet de la soirée. Viendra, viendra pas ? Entre 2 tranches de saucissons (Hallal ou pas), un peu de pâté (Hallal ou pas), une banane (Hal……. Non), un peu d’gateau (Ta Gueule Jo’Tsonga) lors de la pause bien méritée à mi-chemin sur une aire de retour sombre ou Clément a pu mettre en exécution sa perversité sur celui-dont-on-ne-doit-pas-dire-le-nom.
 
Bref, je raccourci, rien d’intéressant ensuite jusqu’à l’arrivée à l’hôtel Ibis du Havre. Place à la journée suivante.
 
‘. Samedi 1er novembre 2014
 
Réveil en fanfare, par les pets assez nauséabonds de Clément (tain le mec monopolise l’histoire quoi, c’est le personnage principal – malgré lui). Orphée est bien là, mais Antonin manque à l’appel. Un arrêt à la boulangerie avant de se rendre sur le lieu du Tournoi. En effet, à 5 joueurs seulement, il va falloir des forces (surtout que Karim ne sait pas viser le cadre, Bastien ne sait plus courir plus de 2 minutes sans être essoufflé et Pierre a oublié ses lunettes et ses lentilles (je fais une blague sur les boites de conserves de lentilles ou pas ?). Pour rappel, Paris dispose d’un point de retard sur Pont de Vaux qui a terminé premier à domicile lors du 1er tournoi de la saison.
 
En fin tacticien, Pierre décide de la compo d’équipe pour le premier match, contre les Lyons de Belfort (j’explique que c’est un mix entre des joueurs de Lyon et de Belfort ou vous avez compris ?). Mise en route difficile, mais victoire 25-16 contre cette équipe recomposée pour l’occasion. S’ensuit directement le match décisif de la journée, contre Pont de Vaux, qui est venu avec pas moins de 36 personnes (soit la ville entière ! Non je n’exagère pas. Bon ok j’exagère, ils n’étaient que 35). Pierre, en tacticien (oui, cette fois ci, pas fin du tout !) change la compo et nous guide vers une défaite certaine … Après une première mi-temps perdue largement sur un score avoisinant les (Orphée me dit dans l’oreillette) 19-12, nous nous relançons en début de seconde période pour recoller a 19-19, mais nous payons cash les efforts et l’absence de remplaçants *sifflote* Défaite 29-21 au final. Il faudra faire du mieux que l’on peut pour la suite, si on ne veut pas se faire distancer.
 
Par la suite, Paris déroule et reprends le moral, avec des victoires 29-17, 31-27 contre ERA et une équipe folklorique qui murmure aux oreilles de Fanny (respectivement).
 
-Entracte. Vous disposez de 2 minutes et 36 secondes pour aller aux toilettes, prendre du popcorn-
 
L’heure est venu d’affronter nos « hôtes de ces bois » dixit mon ami Jean de la Fontaine. Un match bien négocié face aux colosses tout de vert vêtus, score final 32-25. Par la suite, un match nul contre Marignier, 24-24 (qui nous coutera encore un peu plus de retard sur Pont de Vaux au championnat). 
 
Enfin, une fin de journée « tranquille » où Paris déroule contre Tchouky et les M18, 31-12 et 32-15.
 
Finalement, sans remplaçants, l’équipe s’en sort plutôt bien. Avec 6 victoires, 1 nul et 1 défaite. Une moyenne de 28 points marqués pour 20 encaissés. Paris finis donc 2ème du tournoi (disposant d’une meilleure différence de buts par rapport à Marignier).
 
Mais l’essentiel se trouve ailleurs, Paris compte désormais 2,5pts de retard sur Pont de Vaux, avant les 3 autres tournois de la saison (Valdahon, Paris et Lyon). 2,5pts, cela signifie (qu’a moins d’une grosse défaillance de Pont de Vaux lors d’un tournoi), Paris devra toujours terminer devant ses adversaires au classement du tournoi, afin de toujours empocher au moins 1pt de plus qu’eux (c’est clair ou j’appelle mon autre ami Albert ? Einstein pour les intimes).
 
Bref, pas le temps de cogiter, une douche, et direction le restaurant, non loin de la plage, de l’océan, le ciel bleu …. Bah bien sûr ! On est au Havre mon gros, et sur le port qui plus est ! Donc pour la plage, l’océan et le ciel bleu, tu repasseras, ici, c’est du béton, du béton et pour finir, du béton. Heureusement que pour relever le niveau, ça sent la moule. Clément : « Ou ca de la moule ? ».
 
Encore une bonne soirée d’échange au restaurant, ou les blagues fusent (pas forcément pour les blagues de Clément d’ailleurs), les gens s’esclaffent de rire, tout en se remplissant la panse. Et c’est avec le sourire que tout le monde part se coucher. Surtout Bastien, qui a récupérer le lit 2 places de la chambre après un pari gagné contre Karim.
 
‘. 2 novembre 2014
 
Trois mots et une phrase au réveil : Courbatures (à lire 3 fois pour obtenir « 3 mots »)
zzzzzzzzzzZZZZZZZZZZZZZZZZZZZzzzzzzzzzzzzzzzzZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzZZZZZZZZZZzzzzzzzzzzzzzzzzzzZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZzzzzzzzzzzzz (oui, ceci est une phrase de Karim au réveil).
 
Sincèrement, pas grand-chose à rajouter, le mini tournoi du matin ne ressemble à rien, y’a qu’à voir Orphée sur le banc de touche qui est plongé dans ses statistiques de la veille, Karim qui arrive enfin a marqué un poi …. Ah non pardon, il a fait faute. Bastien qui court, non il marche … ah non, il rampe. Pierre : « Maissss euuuhhhh, où sont mes lunettes ». Clément : « Les moules d’hier n’étaient pas très fraiches ». Après quelques minutes d’efforts et un repas pour le réconfort, il est temps de dire au revoir – mais pas Adieu.
 
Cela résume bien la journée du dimanche, avec un retour chrono sur Paris en une paire d’heure, avec un chassé-croisé avec la Mini de Marlène sur l’autoroute.
 
See you soon.

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