Pour cette 5e édition de la Coupe de France de Tchoukball, le PFTBC se rendait à Lyon avec l’objectif principal de se situer sur l’échiquier du Tchouk français.
Et si l’équipe, composée d’un noyau dur de joueurs et joueuse expérimentés, mais aussi de novices et d’un revenant, a échoué au pied du podium à une 4e place frustrante, elle revient avec de belles promesses pour la suite de la saison 2018-2019.
Organisée par le Lyon Tchoukball Club, la Coupe de France, qui s’est déroulée du 26 au 27 janvier 2019 au gymnase de la Martinière à la Duchère, est la première compétition jouée cette année par le PFTBC.
Le PFTBC s’est retrouvé en fin de journée vendredi pour prendre la route. Après un trajet éprouvant de 6 heures, l’équipe est arrivée aux alentours de 1h30 du matin dans la nuit de vendredi à samedi au Brit Hotel de Dardilly. Trajets en voitures, partage des chambres, c’est aussi cela l’esprit qui anime les amateurs de Tchouk : implication personnelle, forte cohésion et bonne humeur.
Si les entraînements travaillent la technique et les plans de jeux, seuls des moments de partages comme celui-ci créent le lien et la solidarité indispensables à la bonne vie d’un groupe et à la performance d’une équipe sur le terrain.
Après une courte nuit et un réveil matinal, l’équipe s’est rendue au gymnase de la Martinière dans le quartier de la Duchère pour prendre ses marques et se préparer. 1er moment solennel de la journée : la remise de l’équipement aux nouveaux joueurs. Après un échauffement d’une trentaine de minutes, le PFTBC a commencé sa compétition à 10h45 face au Tchouk Club du Bout du Monde (Brest). La consigne de jeu : jouer simple et assurer les « 3 passes ».
Pour ce 8e de finale, le PFTBC a pris immédiatement les devants face à une équipe de Brest qui jouait ici la toute première compétition de son histoire. Très bonne entrée en matière pour Paris qui a remporté largement son match 59 à 13. Il faudra monter en puissance tout au long de la compétition. La satisfaction de ce premier match est le très peu de fautes de passes ou de catchs commises par toute l’équipe.
Le ¼ de finale contre Poitiers ne se jouant qu’à 14h45, l’équipe en a profité, tout en déjeunant, pour observer les autres équipes et apprécier un très beau match entre Lyon et Le Havre, qui en sortira vainqueur et qualifié également pour les 1/4 de finales.
Face à Poitiers, le PFTBC a reconduit le même 7 de départ que face à Brest. Rapidement, Paris a creusé l’écart, ce qui lui a permis une nouvelle fois de faire tourner l’équipe. Victoire nette et qualification pour la ½ finale face au Havre. Là aussi, le PFTBC a déployé un jeu simple, avec très peu de déchets. Un petit regret tout de même est de ne pas en avoir profité pour effectuer des transversales et déstabiliser ainsi l’équipe adverse.
Après la compétition, la détente. La confrontation de Dimanche face au Havre s’annonçait compliquée. Il a donc été important pour tout le monde de se ressourcer. Certains ont opté pour une sieste à l’hôtel, d’autres pour un apéro salvateur. Toutefois, certains joueurs ont été réquisitionnés pour arbitrer les derniers matchs de la journée. Malgré la fatigue, l’implication des tchoukeurs et tchoukeuses pour leur sport est totale.
Le samedi soir, à 21h30, le dîner a été pris par l’ensemble des équipes au Brit Hotel. Les joueurs de toutes les équipes se sont retrouvés ou découverts pour les derniers venus.
La fatigue s’est faîte ressentir le Dimanche matin. Roman, qui s’est fracturé le doigt la veille, a dû déclarer forfait pour la journée et encouragé ses coéquipiers depuis le banc. Lors de l’échauffement, la centre cadre Domi a rencontré un passage à vide juste avant la rencontre face au Havre. Ce fut un coup dur pour le PFTBC. La compétition étant mixte, chaque équipe doit impérativement aligner une joueuse sous peine de jouer à 6 contre 7. Plus de peur que de mal, elle a pu tenir sa place.
9h45, début du match face au Havre et très mauvais départ pour le PFTBC qui très rapidement s’est fait mener de 7 points. Toutefois, l’équipe s’est reprise et par son mental et sa solidarité est revenue dans le match. Flo et Aymeric se sont déchaînés sur leur cadre et ont rappelé à la France du Tchouk qu’ils sont d’excellents ailiers. Pierre, sur l’autre cadre, a réalisé un festival de catchs et de shoots. Il a obligé l’attaquant vedette du Havre à des exploits pour marquer.
Malheureusement, la centre cadre Domi s’est blessée à la suite d’un choc au cours du 2e tiers temps et n’a eu d’autres choix que de sortir. Le PFTBC s’est retrouvé à jouer à 6 dans un match serré, face à un des favoris de la compétition. Loin de trembler, Paris a trouvé les ressources pour accrocher le Havre, et même prendre, l’espace d’un point, l’avantage.
La fatigue et le sous-nombre ont eu néanmoins raison du cœur et du talent des parisiens qui se sont inclinés 51 à 47 dans un match où ils ont prouvé à tous qu’ils peuvent rivaliser avec les favoris.
La petite finale, jouée à 14h45 face à Marignier, a laissé un goût amer aux joueurs parisiens. Si l’équipe a récupéré Domi pour ce match et a fini le 1er tiers temps en tête (14-13), elle s’est complètement effondrée au 2e tiers temps voyant Marignier prendre 13 à 14 points d’avance. Les joueurs ont enchaîné les fautes de passes et de concentration, le modjo de la ½ finale a disparu. Dans une ambiance tendue, le PFTBC a perdu 48-34 face à des Phoenix solides en défense et efficaces en attaque.
Le retour sur Paris a permis aux joueurs de décompresser et de partager des moments de camaraderie franche. En dépit de la petite finale, les joueurs ont passé un excellent week-end ensemble.
Tchouk Tchouk !!! Bang Bang !!!